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« Je traverse la rue, je vous trouve du travail ». Après le « pognon de dingue », les « premiers de cordée » qui nous tireraient nous les « derniers » vers le « haut », Macron est en boucle... Son mépris et son arrogance crasses sont ceux de l’ensemble des classes dominantes, des patrons de Ford, des grands actionnaires et autres financiers pour qui les travailleurs ne sont rien d’autre qu’une masse à exploiter ou licencier selon les lois du marché.

Ces gens-là ont à leur service une armée de serviteurs, politiques, patrons de journaux, personnels d’encadrement, qui chaque jour tentent de faire l’opinion, de culpabiliser les exploités.

La pauvreté ne serait donc pas le fruit de l’exploitation, de la lutte de classe, mais se transmettrait « par héritage » à en croire Macron ! Les chômeurs se complairaient dans le chômage ; les travailleurs, les pauvres seraient des « derniers de cordée » pas doués pour l’escalade, pas même pour traverser la rue ! Humilier pour faire taire, pour mieux exploiter, c’est tellement commun dans leur société…

Les coups et le désaveu redoublent

Ford, New Look, Carrefour, mais aussi Toy’s and R’Us, Peugeot, les menuiseries Grégoire en Dordogne pour ne citer que quelques entreprises… des dizaines de milliers de travailleurs sont en cours de licenciement ou menacés de l’être d’un bout à l’autre du pays, avec des conséquences dramatiques pour autant de familles.

Dans le même temps, le gouvernement annonce des suppressions massives d’emplois dans la Fonction publique : dans tous les ministères, dans l’Education, aux Finances, aux Sports mais aussi à Pôle emploi, des milliers d’emplois vont être supprimés. Autant de jeunes qui ne trouveront pas de travail, de services qui ne seront plus rendus à la population, de services publics qui vont disparaître avec des conséquences immédiates pour les plus précaires, les plus pauvres. Et pour ceux restés au travail les conditions seront encore plus difficiles, la précarité plus grande.

Le gouvernement a le cynisme de parler de lutte contre la pauvreté, pour l’éducation ou encore pour la santé alors que l’hôpital public n’en finit plus de subir des économies criminelles !

L’inflation est repartie à 2,3 % sur un an en août, et le gouvernement a annoncé le blocage des pensions et des minima sociaux à 0,3 % ! Les salaires, dans le privé comme le public, stagnent depuis des années.

Mais le gouvernement a trouvé de quoi faire des cadeaux supplémentaires aux entreprises en transformant le CICE en baisse de charges… qui seront versés en double cette année, soit… 40 milliards, auxquels il faut ajouter 2,4 milliards de baisse de l’impôt sur les sociétés. Champagne pour les grands actionnaires !

Alors face à un tel cynisme, une telle dégradation des conditions de vie du plus grand nombre, la colère gagne dans monde du travail. Macron décroche à 29 % à peine de « satisfaits »…

Faisons entendre notre colère !

Les directions syndicales semblent incapables de proposer autre chose que des journées d’action isolées et elles continuent de se prêter au « dialogue social » fait pour duper les travailleurs.

CGT, FO, Solidaires et la FSU appellent à une journée de lutte le 9 octobre. Ce sera l’occasion de faire entendre nos exigences, l’interdiction des licenciements, le partage du travail entre tous, des revenus décents pour tous. Mais nous ne pourrons faire reculer le gouvernement et les patrons sans affirmer clairement la nécessité de combattre le capitalisme par une lutte d’ensemble des salariés, des chômeurs, de la jeunesse, préparant l’affrontement social.

Ce n’est que par les méthodes de la lutte de classe que nous pourrons contester la domination de la finance, le « droit » des actionnaires à décider de nos vies !