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« Un an après le déclenchement du mouvement des Glets jaunes, le gouvernement vit dans la hantise d’un nouvel embrasement social » écrivait Le Monde il y a quelques jours.

Et depuis plusieurs semaines, au gouvernement, c’est opération déminage...

Ce début de semaine, Philippe a invité des dirigeants de centrales syndicales à Matignon... Comme s’il y avait quoi que ce soit à discuter.

La semaine dernière, Buzyn a qualifié de «très corporatistes» ceux qui refusent la réforme, les régimes actuels étant pour elle «extrêmement avantageux»... Et Macron a martelé qu’il ne renoncerait pas à son projet.

Notre solidarité face à leurs coups

Gouvernement et patrons ont enfilé les gros sabots pour essayer de nous diviser : un coup contre les jeunes qui seraient «trop négatifs» selon Macron (!), puis contre les fonctionnaires, contre les cheminots ou les agents de la RATP, contre les chômeurs et contre les immigrés avec le retour des «quotas», etc.

Mais Macron se trompe : pas plus les jeunes que les travailleurs ne sommes négatifs, bien au contraire. Depuis plus d’un an, les gilets jaunes, des travailleurs, des jeunes, des retraités, se battent pour une autre société, en opposant la solidarité de «ceux d’en bas» au mépris et au parasitisme des premiers de cordée et de leurs serviteurs à la Macron.

Leur propagande ne tient plus face à la profondeur du mécontentement social.

Les hospitaliers ont commencé

Le 14 novembre, plus de 10 000 infirmières, aides-soignants, médecins, usagers ont manifesté à Paris et des milliers d’autres dans tout le pays. La contestation est profonde, la situation des hôpitaux est devenue intenable. Mais les mesures annoncées par Philippe sont très loin du compte. Elles ne règlent rien sur les embauches et les conditions de travail, rien non plus sur les fermetures de lits, l’engorgement des services et des urgences. Le problème reste entier.

Macron et Philippe poursuivent leur politique de sacrifice de l’hôpital public à la rentabilisation financière. Mais la contestation a commencé à ébranler le gouvernement

Tous ensemble !

Après les grèves sans préavis des cheminots, le mécontentement se renforce. Le 5 décembre va être massif. Et d’ores et déjà des secteurs ont prévu de reconduire la grève, comme à la RATP ou la SNCF. Les Gilets Jaunes ont appelé à rejoindre le mouvement.

C’est cette contagion que craint le gouvernement, d’autant qu’elle est en train de s’élargir à la jeunesse, travailleuse et étudiante, révoltée par la précarité.

La situation est intolérable. D’un côté 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en 2018 et de l’autre… les riches continuent de s’enrichir : la suppression de l’impôt sur la fortune leur a rapporté 3,44 milliards d’euros d’après l’INSEE. À cela s’ajoute 1,4 milliard d’euros suite à la mise en place du prélèvement forfaitaire unique qui vise à plafonner la fiscalité des revenus financiers à 30 %... Et le CAC 40 se porte à merveille !

Cet enrichissement se fait sur notre dos, sur le dos des hôpitaux, de l’éducation, des retraites...

Il n’y a aucune fatalité !

Il y a urgence à répartir autrement les richesses, garantir à toutes et tous un travail, mettre fin à la précarité et au chômage. Il y a urgence à prendre sur les profits et le capital accumulés entre les mains d’une minorité parasite.

C’est l’enjeu de la bataille qui s’ouvre avec le 5 décembre, construire une véritable lutte d’ensemble pour en finir avec la régression sociale.

La question qui est posée c’est celle de la remise en cause du pouvoir des « 1% » des plus riches et de leur personnel politique.

C’est la seule réponse que le monde du travail et la jeunesse nous pouvons apporter, aller vers une grève générale, en prenant nous-mêmes les choses en main.

Tout peut changer !