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2 millions de personnes dans la rue le 19 janvier, 72 % de la population qui est opposée à la réforme des retraites, 80 % des ouvriers et employés, la très grande majorité des retraités, la jeunesse… La colère est profonde contre la politique de Macron qui veut prendre toujours plus sur les travailleurs, les petits artisans, commerçants, les chômeurs, les pauvres pour arroser la finance. Et elle ne cesse d’enfler.

« La journée de mardi sera difficile, voire très difficile » n’a pu que pronostiquer le ministre des transports… tandis que Borne et Darmanin en ont rajouté dans la provocation : les 64 ans et les 43 annuités, « ça n’est plus négociable » a prétendu la première, l’autre accusant de « bordéliser le pays »…

Et oui, quand ceux qui font tourner toute la société s’arrêtent, ça coince !

Après les réformes de l’assurance-chômage qui ont baissé les indemnités des chômeurs en moyenne de 16 % et réduisent la durée d’indemnisation de 25 %, le gouvernement au service des multinationales et de la finance nous déclare la guerre avec la réforme des retraites. Alors oui, Borne a raison, « il n’y a plus rien à négocier » ! Il nous faut leur faire remballer leur attaque, et pour cela amplifier notre mouvement.

Retrait de la réforme !

Ils veulent nous faire travailler jusqu’à 64 ans et augmenter le nombre d’annuités de cotisation à 43 ans pour obtenir le taux plein. Il s’agirait de sauver le système des retraites ? La propagande des gouvernements depuis plus de 30 ans et des patrons ne prend plus ! Le simple fait d’augmenter les salaires et stopper les exonérations de cotisations des grands patrons ferait rentrer les milliards nécessaires non seulement au maintien mais à l’augmentation des pensions pour toutes et tous.

Non à la régression sociale

Une grande partie de la population et de la jeunesse a de plus en plus de difficultés à payer ses factures, y compris à se nourrir, avec une inflation à 6,1 %, à 12 % pour les produits alimentaires et en prime des factures de gaz et l’électricité qui vont grimper de 15 % avec la fin du « bouclier tarifaire ». Les conditions de travail, les salaires ne cessent de se dégrader, le chômage officiel recule… mais c’est le nombre de chômeurs radiés qui augmente !

Gouvernement et patronat voudraient nous faire croire qu’en augmentant les salaires on alimenterait l’inflation, et pas les profits qu’ont réalisés les grands groupes capitalistes ? Les entreprises du CAC40 ont atteint 156,7 milliards de bénéfices, quatre fois plus qu’en 2020. Elles ont reversé à leurs actionnaires 80,5 milliards en 2022, un record jamais atteint.

Amplifions la contre-offensive du monde du travail et de la jeunesse

Face à une attaque globale, notre riposte est globale pour mettre un coup d’arrêt au transfert des richesses des classes populaires et des travailleurs vers les capitalistes.

Pour l’emporter, nous ne pouvons compter que sur notre mobilisation. Nous savons tous que ce ne sont pas les batailles parlementaires et les 7000 amendements déposés qui y changeront quoi que ce soit, pas plus que les « négociations » des directions syndicales.

Seule notre organisation, les liens que nous tissons entre nous dans les entreprises et de façon interprofessionnelle, dans les quartiers, dans la jeunesse pour dire Stop, pour exiger notre dû, peuvent permettre que les richesses produites par notre travail, les milliards qui circulent, servent au plus grand nombre.

L’affrontement a commencé, il faut construire sa généralisation, toutes et tous ensemble, toutes générations confondues contre Macron et son monde, pour le retrait de leur réforme injuste, inacceptable, pour une autre société !

Lundi 30 janvier