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NON À LA GUERRE CONTRE LES PEUPLES !
NON À LA GUERRE SOCIALE CONTRE LES TRAVAILLEUR.SE.S ET LA JEUNESSE !
PAS D’UNION SACRÉE DERRIÈRE MACRON !

Meeting unitaire Nouveau Parti Anticapitaliste - Révolution Permanente

Jeudi 28 septembre - 20 h - Athénée Municipal - Bordeaux

affiche meeting sans fauteA5

En France, comme ailleurs dans le monde, la rentrée est marquée par la poursuite de la crise économique internationale et la progression de l’inflation. Alors que le prix du carburant dépasse les deux euros le litre, celui des fournitures scolaires augmente de 11%, les familles les plus précaires continuent de payer le prix fort de l’augmentation du coût de la vie. Macron a fait sa rentrée en annonçant de nouvelles attaques contre les chômeurs, les budgets sociaux, la Sécu…

Non à la guerre contre les peuples !
C’est le prix de la guerre que mènent les classes possédantes pour leurs profits contre les travailleur.se.s, la jeunesse et les peuples, et qui, en Ukraine prend la forme d’une guerre destructrice et sanglante, déjà plus de 500 000 morts et blessés dans les armées russe et ukrainienne sans compter les populations civiles. Le tyran Poutine est l’agresseur et le responsable des crimes et dévastations commis sur le territoire ukrainien. Mais Biden et ses alliés de l’OTAN en partagent la responsabilité, n’ayant cessé depuis la chute de l’URSS d’étendre leur mainmise sur les anciens pays du glacis soviétique, une provocation vis-à-vis de Poutine. Leur aide massive à Zelensky est la poursuite de cette politique guerrière des vieux pays impérialistes pour maintenir leur domination sur le monde.
Cette guerre s’accompagne de la militarisation du monde, du réarmement des États au profit de leurs multinationales, les peuples servant de chair à canons.
Refusons l’union sacrée !
Macron-Darmanin et le gouvernement nous font payer cette course aux profits des capitalistes et à la militarisation par la baisse réelle des salaires, l’inflation, la flambée des prix et la régression des budgets sociaux. Ils ont trouvé sans problème les 413 milliards du budget militaire, mais rien pour la santé et l’éducation. C’est à cette politique que Macron voudrait nous rallier, celles des classes dominantes et des intérêts des grands groupes capitalistes, nous faire accepter l’union sacrée autour des valeurs de leur République, qu’il partage avec tous les chefs des partis institutionnels, de la NUPES à l’extrême-droite.
Pourtant, cette union sacrée est loin de prendre corps. La macronie ressort très affaiblie à l’issue de cette année 2023 marquée par le mouvement contre la réforme des retraites et la révolte des quartiers populaires, qui ont contesté son pouvoir et plus globalement le système à une échelle de masse.
Le gouvernement qui voudrait étouffer cette vague de contestation, accentue la répression contre les syndicalistes, les militants des soulèvements de la terre, et cherche aussi à terroriser et brutaliser la jeunesse révoltée. Comme il l’a fait après l’assassinat de Nahel, en réprimant violemment les jeunes des quartiers populaires, et condamnant près de 2000 d’entre eux à de la prison ferme.
L’offensive réactionnaire s’accentue
Ces attaques s’accompagnent d’une campagne xénophobe et raciste sur les thèmes de l’extrême-droite dont Macron-Darmanin reprennent la politique, comme l‘interdiction de l’Abaya, qui n’est pas qu’une manoeuvre de diversion pour camoufler la ruine de l’école, mais vise à entretenir un climat raciste pourri pour nous diviser. Ils renforcent leur politique sécuritaire qui comprend l’opération Wuambushu aux Comores et l’élargissement de la loi immigration pour durcir les conditions de régularisations et faciliter les expulsions des travailleur.se.s migrant.e.s. Ce climat réactionnaire est nécessaire à la bourgeoisie, qui s’attaque également aux droits des femmes et des minorités de genre afin de maintenir l’offensive sur tous les fronts.
Contre la guerre, la solidarité internationale des travailleur.se.s !
Macron n’a pas réussi à « apaiser » les travailleur.se.s et les jeunes et pourrait bien avoir à affronter à nouveau leur colère. Le mouvement n’a pas vaincu en raison notamment de la stratégie perdante des directions syndicales et les travailleur.se.s et la jeunesse qui ont fait l’expérience de la démocratie dans les Ags du mouvement, les collectifs, les interpros… ont à en tirer les leçons pour être capables de faire reculer le gouvernement. Cela suppose de se doter d’un programme articulant lutte contre les offensives autoritaires et racistes, pour les salaires et les retraites, et d’une stratégie pour unifier l’ensemble de ses secteurs dans un combat dur, qui pose le problème du pouvoir, de prendre nous-mêmes le contrôle de la société pour tout réorganiser hors de la logique du profit.
Cette perspective est la meilleure preuve de solidarité internationale que nous pouvons apporter aux travailleurs et à la population de Russie et d’Ukraine.
Seuls ces derniers peuvent imposer la paix, le retrait des troupes russes d’Ukraine et de l’OTAN, en luttant contre leurs gouvernements d’oligarques, pour mettre en place leur propre pouvoir.
Notre solidarité est de mener cette même lutte contre notre propre gouvernement, contre Macron et tous ceux qui veulent nous dresser les uns contre les autres pour la défense des intérêts des possédants, et cela commence par exiger le retrait des troupes françaises en Afrique, pour ouvrir la perspective d’une union socialiste des peuples.