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Alors que la situation continue de s’aggraver dans le secteur public, augmentation de décès, contamination de soignants (plus de 600 à Paris), personnel à bout, certains établissements du privé lucratif commencent à recevoir des patients atteints du Covid 19.

Comme dans le secteur public, les interventions non urgentes ont été annulées et des services réorganisés.

Certains établissements, déjà en capacité de recevoir des patients lourds, comme à la clinique Bordeaux Nord, ont augmenté le nombre de lits ; mais d’autres établissements qui effectuaient la plupart de leurs interventions en ambulatoire tournent au ralenti.

C’est le cas des cliniques Bel Air, Thiers du Groupe Bordeaux Nord ou de la clinique Tivoli du Groupe St Gatien.

Alors qu’on connaît le manque cruel de personnel de santé dans le secteur public, il est demandé à une partie du personnel soignant comme administratif de rester chez eux. Les directions des cliniques effectuent même les démarches de demande de chômage partiel auprès de la Direccte. 

Un comble quand on sait  que la CPAM a garanti à tous les établissements du privé le versement par avance du douzième des recettes d’assurance maladie de 2019 jusqu’à la fin de la crise !

Incompréhension, colère et sentiment de gâchis s’expriment.

La gestion calamiteuse des masques, des respirateurs, des tests de dépistage, des médicaments par ce gouvernement et ceux qui l’ont précédé pose bien l’urgence de la réquisition de tous les établissements de santé et de production sanitaire et leur intégration dans un seul secteur public au service de tous !

Isabelle Larroquet