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Le 30 avril, dans une école ouverte durant le confinement à Bordeaux, le directeur général des services de Bordeaux Métropole est venu voir (en lieu et place du maire) comment travaillaient des ATSEM et animateurs en charge d’enfants de soignants.

Il les a remerciés durant de longues minutes pour leur travail qui ne l’avait pas beaucoup intéressé auparavant. Il n’a pas su répondre à leurs questions concernant le déconfinement, combien il y aurait d’enfants dans ce centre, avec combien d’animateurs, d’ATSEM ; tout cela devait être ajusté…

Les personnels avaient discuté de tirer profit de cette visite inattendue. Lorsque ce monsieur était prêt à se lever avant les petits fours, ils l’ont retenu pour une dernière question. Après l’avoir remercié pour sa venue et pour ses remerciements, ils lui ont dit que si leur travail était si bon et nécessaire durant cette période difficile, ils voulaient donc une prime.

Le directeur a parlé de 20 ou 30 € par jour travaillé et sans doute pas pour tous, selon les jours de présence… Durant le confinement, avec la sympathie suscitée par le dévouement des agents et personnels, des maires avaient réclamé une indemnité. Le gouvernement a alors parlé d’une prime « jusqu’à 1000 € » pour le territoriaux, fixée au bon vouloir de chaque collectivité.

Dans le plan de déconfinement de Bordeaux diffusé à partir du 8 mai, il est question finalement d’une « valorisation exceptionnelle plafond de 500 € bruts avec un montant de 25 € bruts par jour effectivement travaillé pour les agents présents sur site sur la période de confinement ». Une prime aussi faible avec de petits salaires, c’est un minimum ; il la faut pour tous, et surtout, des embauches et de réelles augmentations de salaires.

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