Dans la santé privée lucrative, les négociations salariales débutent. Les annonces du gouvernement sur le renouvellement de la prime du pouvoir d’achat (que Macron avait lâchée pendant la lutte des Gilets jaunes) pouvant aller jusqu’à 1000 €, voire 2000 s’il y a un accord d’intéressement dans l’entreprise et la prime Covid-19 promise mais dont on n’a pas de nouvelle dans le privé ne répondent pas à la nécessaire revalorisation de nos salaires. Ce n’est pas une fois par an mais chaque mois qu’on en a besoin !
Les patrons des cliniques invoquent déjà la crise du Covid et le report des interventions chirurgicales non urgentes pour dire qu’ils ne pourront pas nous augmenter.
Quand il s’agit de leur intérêt, les actionnaires savent pourtant apparemment y faire : ils ont obtenu des garanties de financement pendant la crise Covid à hauteur de l’activité réalisée en 2019. Nos salaires sont indécents ! Privé, public, c’est 300 euros net minimum qu’il faut à chacun.e de nous !
Isabelle Larroquet