Alors que les hôpitaux publics du Grand Est et de la région parisienne surchargés sont obligés d’envoyer les patients intubés/ventilés dans les régions moins impactées comme ici, les patrons des cliniques privées n’ont pas attendu pour se faire entendre et préparer la suite.
La plupart des établissements du privé tournent au ralenti ; l’annulation des interventions non urgentes à la demande de l’Etat a un impact sur l’activité des cliniques et donc sur le chiffre d’affaires… pour ces établissements dont l’activité principale, rentabilité oblige, est la chirurgie, notamment ambulatoire.
Si fin mars le président de la FHP, Lamine Gharbi, déclarait : « J’appelle les professionnels de santé encore disponibles, dans les cliniques privées et ailleurs, à répondre au plus vite aux demandes de solidarité lancées par les régions les plus en difficulté… », des voix s’élèvent maintenant pour demander des compensations financières. Après les avances sur trésorerie de la CPAM, des reports des échéances URSSAF et des emprunts, les patrons réclament une compensation des pertes de chiffre d’affaires par rapport à 2019.