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Article paru dans Anticapitalistes ! n°91 - 26 septembre 2019

En mars prochain auront lieu les élections municipales. Dans toutes les communes où nous le pourrons, nous voulons contribuer à y porter la révolte, la contestation qui s'expriment depuis des mois dans les mobilisations. Cela ne peut se faire qu'en toute indépendance des partis qui se par­tagent le pouvoir depuis des années tant nationalement que localement et nous expliquent tous qu'on ne peut rien contre les catastrophes qu'engendre le capitalisme !

Les mobilisations des Gilets jaunes, des urgentistes, des en­seignants, des parents d'élèves, des postiers, des étudiants et lycéens, des Fords, de la RATP montrent le chemin : prendre nous-mêmes nos affaires en main, nous organiser, nous coor­donner, faire vivre la démocratie, une démocratie directe dans nos quartiers, sur nos lieux de travail, dans les luttes, dans toute la société.

Les régressions que nous subissons ne sont pas le fruit d'une fatalité, de lois économiques auxquelles on ne pourrait échap­per. Les responsables sont connus : un système économique qui permet à une minorité de parasites de s'accaparer toujours plus des richesses produites par notre travail et des gouver­nements et politiciens à leur service qui manient mensonges et matraques pour tenter de nous faire accepter notre sort.

Les partis de droite comme de gauche qui se sont relayés au gouvernement, ensemble ou séparément, et qui co-gèrent localement des municipalités ou métropoles, des départe­ments, des régions... voudraient aujourd'hui se refaire une virginité politique. Macron et LREM, comme Le Pen et le RN espèrent eux prospérer sur la faillite des premiers… et rivalisent de démagogie pour mieux tenter de nous diviser, en particulier contre les immigrés.

Face à eux, nous voulons aider au rassemblement du monde du travail autour des exigences économiques, démocratiques, écologiques portées par les luttes des travailleur.se.s et de la jeunesse et dans le mouvement des Gilets jaunes. Nous voulons porter un programme de lutte pour l'augmentation des salaires, des pensions et minimas sociaux, l'interdiction des licenciements, des créations massives de postes dans la Santé, l'Éducation, les services publics, pour l'égalité entre les hommes et les femmes, entre français et immigrés, la lutte contre toutes les discriminations…

Nous sommes bien conscients qu'un tel programme dépasse le cadre municipal. Mais il ne peut y avoir d'action municipale en faveur des classes populaires sans porter la contestation du capitalisme, de la domination de la finance, en posant la ques­tion du contrôle démocratique de l'économie et de la société par les travailleur.se.s et les classes populaires.

C'est ce que nous proposons de porter ensemble dans toutes les communes où il sera possible de constituer des listes. Et là où nous aurons des élus, nous continuerons à le porter dans les conseils municipaux, comme le font aujourd'hui nos élues à Cenon et Lormont, en toute indépendance des majorités comme des oppositions en place.

Pour cela, nous nous adressons à celles et ceux qui ont été et sont actrices et acteurs des mobilisations, qui en ont été solidaires, tous ceux qui combattent contre les drames qu'en­gendre le capitalisme.

Des réunions sont d'ores et déjà prévues sur Bordeaux, Pessac, Cenon, Lormont… Nous envisageons également de construire des listes à Mérignac, Blanquefort… Plus nous serons, plus nous pourrons porter cette voix largement, alors contactez-nous si vous souhaitez vous joindre à nous, parlez-en autour de vous !