Macron s’est institué chef de guerre de l’Europe, prêt à envoyer troupes et armes à la frontière ukrainienne avec la Russie pour garantir un éventuel cessez-le-feu. Après trois ans d’une guerre meurtrière qui a fait près d’un million de morts ukrainiens et russes, les brigands capitalistes, de Trump à Poutine en passant par Zelensky et les dirigeants de l’Union européenne, cherchent maintenant à s’entendre. Ils sont prêts à dépecer l’Ukraine, s’accaparer ses richesses minières, terres rares et métaux indispensables aux géants de la tech, ses riches terres agricoles et le juteux marché de la reconstruction. La paix que prétend vouloir Trump ne serait qu’une paix armée, celle des classes dirigeantes et des multinationales pour leur droit à exploiter le peuple ukrainien et ses richesses. Jamais les dirigeants des USA et de l’UE ne se sont préoccupés de la défense de la démocratie et des droits du peuple ukrainien contre l’agression du dictateur Poutine. Leur cynique mensonge éclate au grand jour.

Cette guerre n’est pas la nôtre

Macron cherche à nous enrôler dans cette folie guerrière, en agitant le fantasme d’une avancée des chars de Poutine en Europe qui menacerait notre sécurité. Ridicule propagande ! La guerre de Poutine, en annexant une partie de l’Ukraine, ne visait pas la conquête de l’Europe, mais répondait brutalement, au mépris du peuple d’Ukraine, à la pression et à l’avancée des troupes de l’Otan à sa propre frontière, après avoir intégré dans la zone d’influence occidentale la plupart des anciens pays du bloc soviétique.

En réalité, Macron tout en s’alignant sur la diplomatie américaine cherche à s’intégrer dans leur politique pour y trouver une place pour la France et voudrait redorer son blason comme chef de guerre en jouant au champion du réarmement de l’Europe en concurrence avec l’Allemagne.

La guerre contre Poutine s’inscrit dans la guerre bien plus globale, économique et militaire, que mènent les puissances occidentales pour le maintien de leur domination sur le reste du monde. La concurrence économique fait rage et le capitalisme à bout de souffle n’a plus d’autre réponse pour faire marcher la machine à profits que la surexploitation des travailleurs et des peuples, le militarisme et la guerre. Et un peu partout progressent des régimes réactionnaires, populistes ou fascisants, aux politiques racistes et xénophobes, comme ici le gouvernement des Bayrou-Retailleau-Darmanin ou les postulants du RN, pour imposer les reculs sociaux et démocratiques.

Leurs guerres sont aussi la guerre aux travailleur.ses.

Défendons nos droits de travailleurs·ses !

C’est une véritable guerre que Macron prépare, contre les travailleur·ses et la population.

« Le pays doit changer ses priorités » a-t-il dit, en annonçant l’augmentation de 30 milliards du budget militaire de la France pour cette année et les suivantes. Il veut le doubler dans les cinq ans et envisage de le passer de 2 % du PIB actuel à… 5 %. 

Toute leur propagande vise à dominer les esprits, à tenter de nous enrôler dans leur guerre et de nous faire accepter les attaques qui s’aggravent contre la santé, l’éducation, les budgets publics et sociaux, les retraites, les salaires...

De la gauche au RN, tous se rangent derrière l’économie de guerre, les sacrifices à faire, au nom de la souveraineté nationale. Quant aux directions syndicales, elles se prêtent au jeu du « conclave » sur les retraites avec le patronat qui ne veut qu’une chose, reculer encore l’âge de départ à la retraite pour, selon le président du MEDEF Patrick Martin « adapter l'économie au défi du réarmement de la France. » Les représentants syndicaux prétendent s’y opposer mais proposent une conférence sur les finances publiques pour discuter des financements de l’effort de guerre. Ils acceptent le militarisme en discutant de son financement, un jeu de dupes !

Nous n’avons, nous travailleur·ses et jeunes, aucun intérêt commun avec les multinationales, les milliardaires français à la Arnault, Bettencourt, Bolloré, Dassault ou Thalès qui sont déjà les bénéficiaires du réarmement. Ils prétendent vouloir nous défendre, mensonge éhonté, ils nous exploitent et nous mènent la guerre sociale tous les jours.

L’ennemi principal est dans notre propre pays. Contre la guerre militaire et sociale, c’est notre propre gouvernement qu’il faut combattre.

Guerre à la guerre ! Guerre aux tyrans, paix aux travailleurs et aux peuples !

Pour la paix et la démocratie, contre l’extrême-droite et toutes les forces réactionnaires, contre le militarisme et la guerre, nous n’avons que nos armes d’exploités, la solidarité internationale des travailleurs et des peuples contre tous les gouvernements fauteurs de guerre et les frontières et barbelés dressés pour nous diviser, .

Nous avons besoin de regrouper nos forces, de nous organiser pour préparer l’affrontement, de discuter démocratiquement en toute indépendance des institutions des moyens pour exercer notre contrôle sur les finances publiques pour qu’elles répondent aux besoins collectifs, sans un sou pour les entreprises de guerre et les marchands de canon, pour en finir avec cette société capitaliste qui engendre la misère et la guerre.

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