Pas une voix pour Bardella - Le Pen – Macron S’organiser pour défendre nos droits, changer ce monde pourri
- Détails
Comme prévisible, le RN est sorti en tête du premier tour des législatives avec 33 % des voix, tandis que l’ancienne majorité présidentielle, avec 20 % des voix, devrait perdre entre 65 et 105 sièges de députés. Son coup de force électoral n’aura pas profité à Macron, désavoué par ses propres troupes, mais bien au RN avec qui il est prêt à cohabiter, s’étant présenté pendant toute la campagne comme un rempart contre… « les extrêmes », autant contre LFI que contre l’extrême droite. Macron a fait la politique de celle-ci contre les travailleur·es avec ou sans emploi, contre les immigré·es, contre la jeunesse des quartiers populaires frappée par une répression brutale de la police et de la justice lorsqu’elle s’est révoltée il y a un an après l’assassinat de Nahel. Il a calomnié de façon abjecte en les accusant d’antisémitisme LFI, Mélenchon et tout le mouvement de solidarité avec le peuple palestinien. Quelques jours avant le premier tour, il a ordonné l’arrestation et l’emprisonnement en France, à 17 000 kilomètres de chez eux, de militant·es indépendantistes kanak et une répression brutale en Nouvelle-Calédonie dans la plus sinistre des traditions du colonialisme français.
Bardella a eu beau renier toutes ses promesses prétendument sociales, le RN maintient sa progression dans les milieux populaires dévoyant la haine de Macron et du pouvoir par son abjecte politique du bouc-émissaire contre les étrangers, en l’absence d’une alternative politique à gauche remettant en cause l’ordre social des capitalistes et des riches.
Page 4 sur 8