L’avenir dépend de nos luttes pour imposer notre contrôle sur la société
Le dernier rapport du Secours populaire est sans appel : 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Un tiers de la population galère pour payer le logement, une mutuelle, une alimentation saine et suffisante pour faire trois repas par jour. Aux premiers rangs, les femmes seules, la jeunesse précarisée, les travailleurs saisonniers, intérimaires, chômeurs, retraités et handicapés aux petites pensions.
Et les prix flambent : alimentation, gaz, électricité, essence, loyers… L’inflation « officielle » est de 2 % en France, avant même les augmentations en cours. Depuis le 1er octobre, la « réforme » de l’assurance chômage a comme conséquence directe la baisse de 17 % en moyenne des allocations. Dans bien des secteurs, les suppressions d’emplois se poursuivent. Et nombre de patrons imposent la baisse des salaires et la réorganisation du travail, sous prétexte de sauver les emplois.
Les profits eux explosent grâce aux milliards d’aides d’argent public « magique » et à l’intensification de l’exploitation, aux concentrations d’entreprises et autres rachats : les entreprises du CAC 40 affichent 57 milliards d’euros de profits au premier semestre 2021, 40 % de hausse par rapport à celui de 2019.