Terrorisme, guerre, austérité… contre le capitalisme qui conduit à la catastrophe, solidarité internationale des travailleurs et des peuples!
L’horreur du terrible attentat qui a fait près de 150 morts à Moscou s’ajoute à l’horreur quotidienne de la guerre en Ukraine, du génocide à Gaza, des affrontements au Sahel, au Congo, au Yemen… Revendiqué par l’Etat islamique, le massacre a aussitôt été instrumentalisé par Poutine, pour poursuivre sa guerre contre l’Ukraine.
Ici aussi, l’instrumentalisation est en route au nom de « notre sécurité ». Attal vient d’annoncer le passage en Vigie Pirate « Urgence Attentat » avec 4000 militaires qui s’ajoutent aux 3000 déjà dans les rues, une surenchère sécuritaire qui va s’aggraver avec l’approche des JO.
Non à la guerre et au militarisme !
Oui, le terrorisme est d’une atrocité aveugle… et les dirigeants du monde ont beau jeu de le dénoncer pour cacher que c’est leur propre système qui provoque la misère et le désespoir, débouchant sur la violence terroriste. De la même façon que c’est aussi le capitalisme qui est fauteur de guerre. Depuis la crise économique de 2008 aggravée par la récession liée au Covid, le durcissement de la concurrence internationale provoque tensions et conflits armés.
C’est bien cela qui a éclaté entre la Russie et l’Ukraine. Encerclé par l’OTAN, menacé par la concurrence des autres puissances capitalistes, l’Etat russe cherche à tout prix à assurer sa domination sur l’Ukraine, ses richesses et ses accès aux voies commerciales. Il a d’abord annexé la Crimée en 2014, puis s’est lancé en 2022 dans son odieuse agression guerrière. Les populations ukrainiennes et russes sont les victimes tout autant de Poutine et des capitalistes russes que de Zelensky, des capitalistes ukrainiens et de leurs alliés occidentaux, USA, OTAN, UE qui savaient qu’en appelant Zelensky et les oligarques ukrainiens à se tourner vers l’UE et l’OTAN, ils provoquaient la Russie.
Non à l’austérité qui finance l’endettement et la guerre !
L’Etat et la bourgeoisie française ont leur part de responsabilité dans cette escalade guerrière par l’armement et l’argent fournis à Zelensky et par l’augmentation du budget militaire porté à 413 milliards d’euros jusqu’en 2030.
Aujourd’hui, Macron et Le Maire imposent l’austérité à toutes les classes populaires et Attal annonce « une voie de rigueur ». 10 milliards de moins sur le budget de l’Etat immédiatement. 25 milliards pour l’an prochain, voire 50. Et aussi des attaques supplémentaires contre les chômeurs, contre les pensions, les allocations, ce que les riches appellent « l’Etat providence ». Ils invoquent une dette et un déficit budgétaire qu’ils n’ont cessé d’alourdir par leurs subventions à fonds perdus aux groupes capitalistes.
« L’Etat providence », c’est la providence pour les patrons, qui ponctionnent toujours, chaque année, près de 60 milliards pour les banques à travers la charge de la dette, et près de 200 milliards comme cadeaux aux entreprises, principalement les plus grandes, alors qu’elles engrangent des profits records.
Nos luttes et nos solidarités pour changer le monde
« L’ennemi principal est dans notre pays » disaient des révolutionnaires internationalistes il y a quelques décennies. Ce sont les fauteurs de guerre, prêts à jouer avec la peau des peuples pour les intérêts des multinationales et des marchands d’armes. Ce sont les mêmes qui s’approprient toutes les richesses de la société pour leur propre égoïsme, leur parasitisme, plongeant les classes populaires dans la misère et le monde vers la catastrophe.
Seules les luttes collectives du monde du travail et ses soulèvements sont porteurs d’un autre avenir, pour le partage des richesses que nous créons par notre travail, pour un monde débarrassé des guerres et des capitalistes qui les provoquent.