L’inflation prend à la gorge les travailleur·se·s, les pauvres, les étudiant·e·s. Salaires, pensions, allocations ne suffisent plus pour vivre. Les produits alimentaires ont augmenté de plus de 21 % en deux ans. Les prix de l’énergie s’envolent, carburants, électricité, gaz...
En face, le gouvernement bluffe, craignant l’explosion de la colère. Farce du carburant à prix coûtant, cinéma sur le prétendu contrôle des marges... pour au final sans surprise se mettre au garde à vous face aux multinationales. Quant à Borne, elle a ressorti le 49.3 pour faire passer le budget 2024.
Le capitalisme ou nos vies
Le gouvernement s’en prend une nouvelle fois aux budgets sociaux avec la réforme de l’assurance-chômage et la loi dite sans rire « Plein emploi ». Le RSA (607 €) sera conditionné à 15 h de travail par semaine ! Les franchises médicales augmentent, les remboursements dentaires diminuent, le gouvernement veut diminuer les dépenses de santé de 3,5 milliards d’euros.
Cela alors qu’une personne sur trois ne mange pas à sa faim selon le Secours populaire. Et que les restos du cœur vont être obligés de diminuer leurs distributions dès novembre !
Concurrence généralisée et marche à la guerre
Le capitalisme ne peut survivre qu’en intensifiant la guerre faite aux travailleurs et aux pauvres, l’exploitation pour dégager toujours plus de profits.
Les multinationales et les classes dominantes des différents pays, en concurrence d’un bout à l’autre de la planète, se mènent une guerre économique, commerciale mais aussi militaire pour se disputer les matières premières, les marchés et le droit de piller les peuples, d’exploiter les travailleurs. Les guerres se multiplient d’un bout à l’autre de la planète.
Les populations ukrainienne et russe payent le prix terrible d’une guerre dont la propagande n’attribue la responsabilité qu’au seul Poutine alors que les Etats-Unis et leurs alliés de l’Otan en sont aussi responsables.
Au Moyen-Orient, l’attaque du Hamas et la guerre que mène l’Etat d’Israël, soutenu par les USA, au peuple palestinien opprimé depuis des décennies, une guerre que le peuple israélien paie douloureusement lui aussi aujourd’hui, est la conséquence de la lutte des grandes puissances pour le contrôle de la région.
Urgence, révolution !
Face à ce système qui sème le chaos, la misère, travailleur.es français.es, immigré.es, jeunes... nous avons besoin de nous unir pour exiger notre dû en commençant par imposer une augmentation générale des salaires, des pensions et des minimas sociaux. Pour cela, il nous faut prendre nos affaires en main, contester le pouvoir d’une minorité de parasites qui conduit l’humanité à la catastrophe.
Seules nos luttes pourront construire un autre monde, démocratique, un monde sans exploitation ni racisme où les immenses richesses créées seront gérées par ceux-là même qui les produisent et mises au service de toutes et tous.