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raffineursMacron a lancé sa nouvelle offensive contre les retraites. Il faudrait, parait-il, trouver de l’argent pour financer les réformes de la santé et de l’éducation, ainsi que la transition énergétique. Autrement dit faire payer à celles et ceux qui en sont les premières victimes, les conséquences d’une politique qui, depuis des décennies, casse les services publics, prend sur nos droits pour garantir les profits des plus riches.

La débâcle du système de santé, d’éducation, l’aggravation des inégalités sociales sont le produit de cette politique qui a aussi conduit le service public de l’électricité, EDF, au bord de la paralysie où il se trouve aujourd’hui.

Le gouvernement nous demande de baisser le chauffage cet hiver et le tarif de l’électricité et du gaz va grimper de 15 % début 2023 à cause de l’inflation...

L’inflation, une pompe à fric...

En France, selon l’Insee, les prix à la consommation ont augmenté en moyenne de 5,9 % entre août 2021 et août 2022, (+7,9 % pour l’alimentation, + 22,7 % pour l’énergie, + 15,3 % pour les transports).

Les hausses de prix frappent l’immense majorité de la population, mais pour quelques-uns, c’est le jackpot ! TotalEnergies, a empoché 4,9 milliards d’euros de résultat net pour le 1er semestre 2022 ; Engie a encaissé 5 milliards d’euros de résultat net pour le 1er semestre 2022…

Ces « superprofits » sont le résultat d’un gigantesque drainage des richesses produites par le monde du travail, vers les sommets des multinationales avec la complicité active des gouvernements.

… dans une société malade du capitalisme

Cette accumulation de fortunes gigantesques entre quelques mains s’accompagne de l’aggravation de la crise globale de la société capitaliste. La crise énergétique pousse certains pays à remettre en route de vieilles centrales thermiques, y compris à charbon, accentuant le réchauffement climatique.

L’endettement colossal des Etats menace de déboucher sur un krach des marchés financiers et des Bourses. Les mesures des banques centrales pour juguler l’inflation s’avèrent non seulement impuissantes, mais provoquent un ralentissement de l’économie mondiale, avec des conséquences dramatiques pour la population.

Et patrons et gouvernements craignent une nouvelle vague de révoltes sociales, de puissants mouvements de grèves tel celui qui a éclaté en Grande Bretagne pour les salaires.

Mettre un coup d’arrêt à leur fuite en avant

C’est seulement sur le terrain de la mobilisation sociale, de la grève, que nous pourrons mettre un coup d’arrêt à la dégradation de plus en plus insupportable de nos conditions de vie.

Les salariés de Stellantis (fusion des groupes Peugeot et Fiat-Chrysler) en grève depuis le 28 septembre sur plusieurs sites après l’annonce d’une prime dérisoire de 1000 €, ceux des raffineries de Total Energie en grève pour 10 % d’augmenta- tions de salaires, ceux d’Exonn Mobil pour 7,5 % d’augmentation et 6000 € de prime Macron montrent la voie à suivre.

La pénurie que la grève dans les raffineries entraîne montre la force des travailleurs qui font tourner toute l’économie.

Ces grèves pour les salaires nous concernent tous et posent le problème d’unir nos forces pour préparer un véritable affrontement avec le patronat et le gouvernement, pour nous donner les moyens d’arracher nos revendications et, au-delà, mettre un coup d’arrêt à la fuite en avant destructrice du capitalisme, imposer notre contrôle collectif, démocratique, sur l’économie.