Le 7 mars, on met le pays à l’arrêt. Le 8 avec les femmes, le 9 avec les jeunes, on continue !
« Il faut travailler un peu plus longtemps en moyenne, tous, car sinon on ne pourra pas bien financer nos retraites »… « Si on ne produit pas de richesse on ne peut pas la distribuer » a déclaré Macron. Sans blague ! D’où viennent donc les milliards de bénéfices qu’annoncent aujourd’hui tous les grands groupes, Total, Engie, Safran, etc. et les records de dividendes que ces mêmes multinationales distribuent à leurs grands actionnaires ? Bel et bien de l’exploitation du travail des millions de travailleuses et de travailleurs. Une exploitation que les capitalistes et les Macron, Borne, Dussopt and Co à leur service veulent intensifier encore !
C’est bien contre ce mépris, ce cynisme, ces mensonges et les profits que la détermination se renforce depuis le 19 janvier pour le retrait de la réforme des retraites.
Les vacances n’ont rien changé, de nouveaux secteurs entrent dans la bataille dans toutes les villes jusqu’aux plus petites. La jeunesse a commencé à y prendre sa place dans les facs, les lycées, les manifestations...
Mais tout le monde sait que les manifestations, aussi énormes soient-elles, ne suffiront pas pour gagner. Et si les directions syndicales, à qui Macron ne veut rien lâcher, appellent aujourd’hui à « mettre le pays à l’arrêt », la question est dans toutes les têtes, comment y arriver, et après ?