Ici comme en Guadeloupe et en Martinique, exigeons nos droits par la grève et dans la rue
En Guadeloupe, depuis le 15 novembre, à l’appel d’une trentaine d’organisations syndicales, associatives et politiques, un mouvement de grève, de blocage et de contestation s’est déclenché dans toute l’île. Il a commencé d’abord contre l’obligation vaccinale et la suspension des soignants non vaccinés. Ces mesures révoltent toute la population, alors que particulièrement en Guadeloupe les soignants ont fait face au Covid dans les pires conditions, avec un service public hospitalier très dégradé. Cela alors que la population subit les ravages de la chlordécone et les mensonges de l’Etat français qui défend les grands propriétaires et les multinationales. La misère, le chômage et la vie chère ont encore décuplé cette colère. Depuis le 22 novembre, la grève et la contestation se sont étendues à la Martinique.
La réponse de Macron montre tout son mépris : il appelle « à ne rien céder au mensonge et à la manipulation »... Mais il ne peut pas cacher son inquiétude face à cette colère qui se transforme en révolte générale, alors son gouvernement accentue la répression, le couvre-feu et l’envoi de flics supplémentaires de la métropole. Mépris et répression, l’Etat français perpétue ses sales vieilles méthodes coloniales.