Sécurité, Séparatisme, République… Une politique au service du CAC40
La contestation contre la loi de « Sécurité globale » fait paniquer le pouvoir qui depuis des mois multiplie les déclarations contre la jeunesse des quartiers populaires, contre les migrants, contre les manifestants accusés d’être des semeurs de troubles « professionnels », tout en couvrant les exactions de la police.
Mais face à la mobilisation de la jeunesse, comme celle des militants des luttes contre la réforme des retraites qui se retrouvent tous aujourd’hui dans la rue, Macron et Castex ont dû rétropédaler sur l’article 24 de leur loi et sur leur démagogie la plus outrancière. Macron a même concédé l’existence de « violences policières » et de « contrôles au faciès »… Pour aussitôt dénoncer les « gens ensauvagés » qui s’en prennent aux policiers et annoncer un « Beauvau de la sécurité » qui pourrait déboucher sur 1,5 milliards de crédits supplémentaires !