Sécurité globale et séparatisme du CAC40, la globalisation de la révolte
Le vote par le Parlement de la loi dite de « Sécurité Globale » qui vise à empêcher, entre autres, la diffusion d’images des « forces de l’ordre », a déclenché des manifestations massives dans tout le pays. C’est la diffusion de ces images qui a permis de témoigner des violences et du racisme subis par les migrants brutalement évacués de la place de la République à Paris et, quelques jours plus tard, par le producteur de musique Michel Zecler.
Devant les faits, Darmanin et Macron ont assuré que violences et racisme dans la police seraient le fait d’individus qui déraperaient. Ils se sont employés à défendre la police, les forces de leur « ordre » et autres gardiens de leur « paix »… ainsi que le bon Préfet Lallement, spécialiste de la répression violente des manifestants.
Leurs shows, le rétropédalage sur l’article 24 (qui ne change rien fondamentalement à la loi), montrent surtout la panique du pouvoir qui face à la contestation de sa politique au service des riches et du Cac 40, n’a d’autre issue que la force brute, l’intensification de la répression, le tout sécuritaire. Cette politique s’accompagne d’une offensive nationaliste, raciste, antimusulmans qui tente de diviser les opprimés entre eux.