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Les inégalités explosent les révoltes sociales aussi1 Conflit lié au codage UnicodeL’accumulation invraisemblable de fortunes entre quelques mains tandis que les conditions de vie de la grande majorité reculent, aggravées par les politiques d’austérité, illustre à quel point le mode de production capitaliste est engagé dans une logique mortifère. L’appauvrissement général des populations à l’échelle de la planète s’accompagne d’un ensemble de phénomènes : ralentissement économique, inflation, menace de krach boursier et de la dette, marche à la catastrophe climatique et sanitaire, montée du militarisme et des conflits militaires, reculs démocratiques sur fond de montée de l’extrême droite, etc., qui sont autant de facteurs d’une crise globale qui menace l’existence même de pans entiers de l’humanité et sont en même temps le signe que le mode de production capitaliste a fait son temps.
Face à cette fuite en avant, des révoltes sociales explosent partout dans le monde, remettant en cause le pouvoir des classes dominantes et de leurs Etats, qui réagissent en accentuant les mesures répressives, militarisant la société, faisant le lit des extrêmes-droites. La guerre de classe s’exacerbe et se joue désormais à l’échelle mondiale. La crise sociale se double d’une crise politique qui est, sur le fond, celle de l’affrontement du vieux monde, celui des exploiteurs et de leurs Etats, confronté à un monde nouveau en gestation…
Ces évolutions feront l’objet de prochaine réunion-débat du NPA33, autour de quelques questions : En quoi les causes profondes dans cette fuite en avant sont à chercher dans le fonctionnement même du mode de production capitaliste, les contradictions dont il est le siège et les politiques qui tentent d’y remédier ? Dans quelles conditions la mondialisation de la révolte peut constituer la seule force capable de résoudre ces contradictions ? Comment, dans cette lutte des classes globale, la lutte pour les salaires occupe une place particulière, du fait qu’elle se déroule au cœur même du rapport d’exploitation qui fonde le mode de production capitaliste, le salariat. Comment cette lutte économique, pour un autre partage de la valeur ajoutés produite par le travail, ne peut se résoudre qu’en tant que lutte politique, pour l’émancipation, la démocratie, l’abolition du salariat, la prise de contrôle du fonctionnement de la société par celles et ceux qui la font tourner…


C’est sur cela que le NPA33 vous invite à venir échanger,
samedi 6 avril, 18h30, salle Saumenude, 16 rue Saumenude, BORDEAUX